dimanche 12 juillet 2009

Le Trek: J5 – Dernière rando


Nous partons donc mercredi de bonne heure vers la dernière étape de notre périple de 3 jours (et 50 Km tout de même...) (cf photo)
La mise en jambe est douce, mais nous mène au pieds d'une montagne (dont épiphénomène notre guide ne nous avait pas parlé.
La montée sera aussi rude (si ce n'est plus car cette fois nous n'avons pas de porteurs...) que la veille.
S'en suivra une arrivée qui nous paraîtra une éternité (il s'est écoulé près d'une heure entre le moment où Bigoudène notre guide s'est écrié « nous sommes arrivés au village » et notre arrivée effective à l'auberge.
Dès l'arrivée notre temps est compté.
Nous devons rejoindre Ségou (à 6 ou 7 heures de trajet) avant la nuit et il est déjà 11h.
Douche pour tout le monde en quatrième vitesse puis minivan.
Le retour est bien plus calme que l'aller.
Tout le monde dort.
Escale déjeuner sur le pouce et redémarrage.
Lorsque je me réveille quelques heures plus tard, il fait nuit et nous effectuons une escale carburant à San à 2h de Ségou.
La perspective de rouler de nuit pendant 2 ne me réjouis pas mais nous n'avons pas d'autre choix.
Lorsque nous redémarrons, Sandra, touché d'un pressentiment fort à propos demande à tout le monde de mettre sa ceinture au cas où.
45 secondes plus tard le bus pile et un gros choc à l'avant nous secoue.
Dans le même temps nous voyons passer sur notre gauche une moto sans pilote et un malien qui glisse sur les fesses en travers de la chaussée.
Le malheureux s'en tire avec plus de peur que de mal et il y réfléchira à 2 fois avant de se réengager sur une pseudo autoroute à une voie et demi sans regarder...
L'incident nous immobilise une bonne vingtaine de minutes et nous expose à une foule de curieux et à une nuée de vendeurs ambulants.
Lorsque le van repart, un cligno cassé, tout le monde est sur le qui vive et moyennement rassuré.
Et la demi douzaine d'accident plus ou moins grave que nous avons frôle ne peut pas nous donner tort...
Arrivée à Ségou notre hôtel (tenu par des Burkinabé) nous accueille...sur son toit...Vis ma vie d'oiseau migrateur.
Au lit pour une grasse mat jusqu'à ce que le soleil, trop chaud, ne nous réveille...à 7h...

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